Les niveaux des nappes phréatiques du mois de mai traduisent une recharge 2019-2020 conséquente, avec des niveaux supérieurs à la moyenne sur une grande partie du territoire.
11 juin 2020
Carte de France de la situation des nappes au 1er juin 2020

Carte de France de la situation des nappes au 1er juin 2020.

© BRGM

Les hautes eaux 2020 ont été enregistrées entre mi-mars et fin avril, après une recharge particulièrement abondante sur l’ensemble du territoire. En mai, les tendances sont hétérogènes. Concernant les nappes de la moitié nord, la vidange se poursuit, avec des niveaux en baisse. Au sud, les pluies conséquentes ont permis de stopper la vidange : de fortes remontées de niveaux ont été enregistrées début mai avant que les tendances ne repartent à la baisse. 

Les niveaux du mois de mai traduisent une recharge 2019-2020 conséquente. La situation est satisfaisante, avec des niveaux supérieurs à la moyenne sur une grande partie du territoire. Dans le bassin aquitain et sur le pourtour méditerranéen, les nappes ont bénéficié d’apports supplémentaires en mai et certaines affichent des niveaux hauts à très hauts. La situation est moins favorable sur une large partie nord-est de la France : les nappes de la plaine d’Alsace, des couloirs de la Saône et du Rhône et de l’est du Massif Central, affichent toujours des niveaux modérément bas à bas, conséquences de déficits pluviométriques successifs. 

En juin, les tendances des nappes inertielles devraient rester orientées vers la baisse et la situation ne devrait pas se modifier. Concernant les nappes réactives, les tendances et l’évolution des situations dépendront essentiellement des pluies efficaces locales et des demandes en eau. Les épisodes pluviométriques successifs attendus en juin pourraient avoir un effet bénéfique localement sur les nappes les plus réactives.