Les niveaux des nappes phréatiques traduisent une recharge 2018-2019 peu abondante, du fait des précipitations faibles et parfois tardives durant l’automne et l’hiver.
18 juin 2019
Carte de France de l’état des nappes d’eau au 1er  juin 2019

Carte de France de l’état des nappes d’eau au 1er juin 2019.

© BRGM

Les hautes eaux 2019 ont été enregistrées entre début février et début mai. Durant le mois de mai 2019, le début de la vidange se confirme sur l’ensemble des nappes, avec des niveaux généralement en baisse ou stables. Localement, les pluies conséquentes ont stoppé la vidange : de légères augmentations de niveaux ont été enregistrées avant que les tendances ne repartent à la baisse. Seule exception, la Corse a subi de fortes précipitations et ses nappes alluviales sont en hausse. A noter que certains secteurs n’ont pas enregistré de recharge pendant la période hivernale, notamment en Bourgogne-France-Comté et en Auvergne-Rhône-Alpes. 

Les niveaux traduisent une recharge 2018-2019 peu abondante, du fait des précipitations faibles et parfois tardives durant l’automne et l’hiver. Les niveaux des nappes se situent généralement autour ou en-dessous des niveaux moyens des mois de mai. Les nappes des alluvions côtières de Provence-Alpes-Côte d’Azur et de Corse sont les seules à se retrouver au-dessus des moyennes de mai. Un nombre marqué de réservoirs affiche des niveaux peu satisfaisants, modérément bas à bas. Les nappes des alluvions du sud de l’Alsace, de Bourgogne, du Rhône amont ainsi que la nappe des calcaires du Berry présentent des niveaux peu favorables, parfois proches des minimas enregistrés pour un mois de mai. 

Enfin, les niveaux sont globalement inférieurs à ceux de l’année précédente à cette même époque, où la situation générale était satisfaisante en sortie d’hiver.