Le BRGM et l’Institut de physique du globe de Paris ont signé le 18 janvier 2019 à Paris un premier accord-cadre, pour renforcer leur collaboration scientifique.
18 janvier 2019
Signature de l’accord-cadre entre le BRGM et l’IPGP

Michèle Rousseau, P.-D.G. du BRGM, et Marc Chaussidon, directeur de l’IPGP, lors de la signature de l’accord-cadre entre les deux entités, le 18 janvier 2019 dans les locaux du BRGM à Paris. 

© BRGM 

Michèle Rousseau, présidente-directrice générale du BRGM, et Marc Chaussidon, directeur de l’Institut de physique du globe de Paris, ont signé le 18 janvier 2019 un premier accord-cadre entre les deux organismes. 

Cet accord, d'une durée de 4 ans, vise à renforcer la collaboration scientifique déjà riche entre le BRGM et l'IPGP, tant en matière de suivi des risques volcaniques et sismiques que de recherche en géosciences. 

Des sujets communs qui couvrent un large spectre des sciences de la Terre et de l’environnement 

Instaurée au fil des années et des projets, la coopération scientifique entre le BRGM et l'IPGP porte aussi bien sur le plan de la recherche scientifique que de l’enseignement. 

Elle se traduit par la réalisation d’études, d’analyses et d’exploitations de données acquises dans le cadre de projets de recherche ainsi que par la participation conjointe à des projets européens. 

Le partenariat signé entre les deux organismes vise à accélerer la collaboration scientifique sur les thématiques majeures suivantes : 

  • Risques sismiques et volcaniques : collaboration dans le cadre de l’étude des risques sismiques et volcaniques aux Antilles et à la Réunion et recherche en sismologie, mouvements de terrains et tsunamis ; 
  • Thématiques environnementales : recherche collaborative en matière de caractérisation, de mesures et de comportements de nano-polluants, radon et polluants métalliques dans l’environnement ; 
  • Energie et technologies du sous-sol : recherche en géothermie, stockage profond des gaz (CO2, H2S) et méthodes de suivi de forages ; 
  • Géosciences, innovations en géophysique et biosphère profonde. 

Des collaborations croisées en matière d’enseignement supérieur et de formation sont également prévues. 

Effondrement de maisons suite au séisme des Abruzzes en Italie

Une association signée avec un institut d’excellence avec de fortes complémentarités, que nous espérons fructueuse et riche en projets ouverts sur l’avenir.

Michèle Rousseau, présidente-directrice générale du BRGM

Quelques projets 2019 du BRGM et de l’IPGP 

  • Sismologie et modélisation des processus gravitaires et des tsunamis : modélisation des processus gravitaires en domaine torrentiel pour l’évaluation des risques associés (Thèse débutée en octobre 2017) ; 
  • De l’aléa au risque (séismes, volcans, tsunamis) : 
    • étude des tsunamis générés par des déstabilisations gravitaires : applications pour les côtes françaises, dont les Antilles et déclinaison aux Antilles des outils d’estimation automatique de bilan des séismes pour l’appui à la gestion de crise ; 
    • actualisation de l’évaluation et du zonage de l’aléa volcanique pour le sud Basse-Terre. 
Effondrement de maisons suite au séisme des Abruzzes en Italie

Cet accord important ouvre de nombreuses perspectives avec le BRGM, un établissement public de référence en sciences de la Terre et un partenaire naturel et historique de l’IPGP.

Marc Chaussidon, directeur de l’institut de physique du globe de Paris