Le 24 janvier 2024, Sylvain Waserman, président-directeur général de l'ADEME, et Catherine Lagneau, présidente-directrice générale du BRGM, ont signé le nouvel accord de partenariat entre les deux organismes.
© ADEME
Catherine Lagneau, présidente-directrice générale du BRGM, et Sylvain Waserman, président-directeur général de l'Agence de la transition écologique (ADEME), ont renouvelé le 24 janvier 2024 l’accord-cadre liant les deux établissements. Cet accord vise à renforcer leur coopération en termes de recherche et d’expertise pour accroître la connaissance et le développement des potentialités du sous-sol et accompagner les politiques publiques en faveur de la transition écologique.
Une collaboration de longue date
La collaboration entre l'Agence de la transition écologique (ADEME) et le BRGM est ancienne : elle remonte aux années 1980 et portait à l’époque sur la géothermie. Cette collaboration s’était traduite par la création de structures communes tel l'Institut mixte de recherches en géothermie ou la Compagnie française de géothermie. Elle reste plus que jamais d’actualité en déclinaison du plan national pour accélérer le développement de la géothermie, actualisé par l'État en décembre 2023.
Depuis, la coopération entre les deux établissements s’est renforcée, avec l’ajout de deux grandes thématiques : les sites et sols pollués (friches industrielles, sols et sédiments pollués, résorption des décharges littorales, etc.) et la gestion efficace des matières premières et secondaires dans le cadre du développement de l'économie circulaire.
De nouvelles thématiques de coopération
Signé pour une durée de 5 ans, l'accord-cadre prévoit d'ajouter de nouvelles coopérations à celles déjà existantes.
Le stockage géologique de CO2 figure désormais dans les travaux que l’ADEME et le BRGM sont susceptibles de mener en commun. Il s’agira notamment d’améliorer la connaissance partagée des capacités de stockage géologique de dioxyde de carbone dans le sous-sol et d’analyser les interactions avec les autres types d’exploitations (stockages, géothermies, eau potable, etc.) dans une perspective "multi-usages" du sous-sol.
Autre thématique désormais privilégiée : la recherche sur l'hydrogène "blanc". La question de la présence d’hydrogène naturel dans le sous-sol et la possibilité ou non de l’exploiter et de déployer les technologies nécessaires est un axe de recherche émergent qui nécessite un échange d’expertise, tout comme l’étude des possibilités de son stockage souterrain dans des territoires précis.
En élargissant leur accord-cadre initial, le BRGM et l'ADEME s’engagent à poursuivre leurs travaux pour une gestion durable des ressources du sous-sol en faisant intervenir leur expertise complémentaire sur les thématiques communes aux deux établissements.
Pour aller plus loin
Contact presse
